Parler peu
Quand, au cours de la journée, j'ai rencontré plus ou moins brièvement une personne ou un petit groupe, il m'arrive d'être insatisfait: par exemple l'ami a parlé sans arrêt et de sujets inintéressants, j'en sors épuisé.
Mais après je me demande: "Avais-tu prié avant cette rencontre (pour cette rencontre)? Avais-tu visualisé, pendant la rencontre, la colonne de lumière dont j'ai déjà parlé?
Peut-être la rencontre se serait-elle passée différemment si tu avais été détendu, amical, en Dieu. L'autre l'aurait senti, inconsciemment ou non; la rencontre aurait été plus vraie.
Une bonne règle aussi est de ne pas trop parler. On parle parfois parce qu'on est tendu; alors que si on est détendu, peu importe que l'on parle ou non! Thérèse d'Avila le disait: "En groupe, parler peu".
Deux exemples vécus aujourd'hui m'amènent à ajouter... qu'il ne faut pas chercher à être gentil !
Je veux dire: il ne faut pas parler parce qu'on croit que cela sera gentil.
Dans les deux cas d'aujourd'hui j'ai cru bien faire à un moment donné en disant une brève phrase, car je croyais à ma façon tenir compte des problèmes de l'autre: or les problèmes n'étaient pas du tout ceux là, et j'ai regretté...
Ce que j'exprime par cette maxime:
Dire toujours un mot de moins, ou quelques mots de moins, que ce que j'aurais tendance à faire.
Laisser la place à Dieu.
On peut le traduire aussi par cette autre règle: "Ne parler que si ce qu'on a à dire vaut mieux que le silence...".
A condition d'avoir conscience de la présence de Dieu.
15-12-2014