Ce que tu ne supportes pas...           

 

... ou du moins, ce que tu as du mal à supporter, c'est ce qui te perturbe.

Par exemple si j'ai un besoin psychologique fondamental d'ordre, ceux qui ne respectent pas l'ordre créent en moi un sentiment d'insécurité.

Autrement dit, ce à quoi je réagis révèle ce que sont mes fêlures psychologiques, mes points d'instabilité.
Mes faiblesses en somme.

Il s'agit donc peut-être, lorsque le comportement de quelqu'un me perturbe ou m'irrite, de me tourner vers mes faiblesses: de les découvrir!

Si je n'avais pas, par exemple un besoin fondamental - exagéré? - d'ordre, le comportement libre de l'autre ne me gênerait pas.
Si je n'avais pas, de même, un besoin vital de silence, de clarté, etc., ceux qui parlent sans cesse et pour ne rien dire, ou en interrompant les autres, ne me gêneraient pas !

Regarde donc, sinon la poutre, en tout cas la fêlure qui est en toi, et tu comprendras pourquoi tu te sens personnellement offensé par des comportements souvent anodins, voire sympathiques!

 

On peut continuer la réflexion par d'autres situations où nous sommes mal à l'aise, ou bien par le cas de rencontres avec des gens très différents de nous: autre culture, autre race, ou simplement allure physique ou comportement social très différents des nôtres.
Là aussi nous sommes facilement mal à l'aise: c'est "étrange(r)", cela remet en cause dans notre univers social...

L'occasion d'une intériorisation? D'une remise en cause?

D'une acceptation des limites de ce que nous sommes.

29-9-2014