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Présence du Saint-Esprit
Poursuivant ce que j'ai développé notamment dans Traces, je voudrais revenir sur la présence du Saint Esprit en nous, et sur le rôle particulier des charismatiques.
Vu de manière un peu "clinique" et extérieure, le rôle des charismatiques est notamment de rappeler aux chrétiens l'importance de se laisser guider par l'Esprit, et la puissance de cet Esprit. Ce qui ne veut pas dire, comme je l'ai déjà écrit, que tout chrétien soit nécessairement appelé à l'expérience charismatique; il se laisse guider par l'esprit autrement.
Et vu de l'intérieur, autant que je puisse en juger au stade où j'en suis et par les contacts que j'ai, cela ne signifie pas nécessairement de fréquentes images ou paroles reçues. L'essentiel de la vie chrétienne me semble demeurer la même:
à savoir une vie guidée par l'attention aux mouvements de notre esprit et aux inspirations de l'Esprit. Ce que connaissent tous les chrétiens ayant l'habitude de la vie spirituelle.
Novembre 2008 -
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Une petite carte...
Un petit guide, en quelques lignes, pour la prière, a été réalisé par la paroisse Notre Dame de la sagesse de Sophia Antipolis (06). Il est repris dans le livre "Ez 37" sorti récemment (page 49).
Cliquez pour visualiser une feuille pdf complète.
Imprimez recto-verso.
De discrets repères oranges permettent un découpage horizontal précis par groupes de 2 cartes.
Puis donnez ces cartes autour de vous!
Prière du soir
Je me rappelle le temps où, jeune adolescent, me mettant à genoux près de mon lit pour la prière du soir, je "m'affalais" en quelque sorte sur le lit, et ne résistais pas longtemps au sommeil... Non que je résiste mieux maintenant (et c'est une grande bénédiction de s'endormir vite!): mais au moins j'essaie de me tenir droit, comme je le fais à la messe au moment de la consécration.
Une première forme de cette prière peut être la prière d'alliance: "Pardon, merci, s'il-te-plait".
Pour le "pardon", je ne recherche pas "tout ce que j'ai fait de mal" dans cette journée, ayant une conception beaucoup plus large du péché; mais je vois s'il me revient un ou plusieurs moments où j'ai plus nettement manqué à l'amour - et cela pourra me conduire à réfléchir à la façon d'éviter davantage à l'avenir ces attitudes.
Le "merci" est facile, mais il est bon de prendre le temps de remercier; et de louer même dans les difficultés.
Enfin le "s'il-te-plaît" est l'occasion de penser à ceux qui sont dans le besoin.
Une prière du Pape François peut aider pour ce dernier point, et l'élargir, en constituant la deuxième partie de la prière: c'est la toute simple "Prière des cinq doigts": en pensant successivement à ceux qui sont importants pour nous (le pouce); aux prêtres et aux formateurs (l'index); aux responsables, politiques et autres (le majeur); aux pauvres (l'annulaire); et à nous-même!
J'ajoute, le 10.05.14, que l'on peut demander à Dieu de nous aider face aux "pré-péchés".
Voir aussi, ci-contre en colonne de droite, la "lecture priante de la Bible": un verset, chaque soir, avant de se coucher ! :-)
20.04.14
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Dans l'Esprit: un exemple
Il n'est pas facile d'expliquer, à qui n'en a pas l'expérience, ce que c'est que se laisser guider par l'Esprit.L'exemple suivant aidera peut-être à le faire comprendre.
Il m'arrive souvent d'avoir envie d'écrire un texte, sur tel ou tel sujet. Mais j'essaie d'être fidèle à une règle que j'énonçais dans un de mes premiers "journaux", à savoir de me demander: "Est-ce par amour?": oui, est-ce par amour que tu veux écrire ceci ou cela?
J'avais hier en tête un projet de texte, et j'en ai repoussé l'écriture: car je n'étais pas sûr que ce ne soit pas dans un esprit négatif, ou bien pour briller intellectuellement, que j'aurais écrit - et pourtant il s'agit d'une question qui me semble importante. J'ai donc "mis de côté" ce projet.
Mon attitude spirituelle dans un tel cas est la confiance en Dieu: si le Seigneur veut que j'écrive sur ce sujet, cela se fera tout seul "un beau jour" (demain ou dans six mois). Je reprendrai alors le sujet, et ne sentirai plus en moi une hésitation de savoir si c'est bien par amour que j'écris. J'écrirai dans l'amour: poussé par l'amour.
Où est l'Esprit dans cela? Il intervient me semble-t-il dans le jeu en moi de la volonté et de la spontanéité.
Avoir l'amour pour règle, c'est vivre dans l'Esprit; et accepter d'agir de façon spontanée, c'est aussi finalement laisser la place à l'Esprit. Car l'attitude rigide, qui voudrait tout décider intellectuellement ou rationnellement, ne laisse pas place aux fines "motions intérieures" de l'esprit d'amour.
19.04.10 - Commenter sur le blog
Idéal chrétien - louange
Un grave problème de couple rapporté par un livre ("L'estime de soi retrouvée", Ed. Empreinte) fait réfléchir sur l'idée fausse que certains chrétiens se font de "ce que doit être" le comportement du chrétien. Je préciserai ensuite comment je vois le rôle de la louange dans de tels cas.
Une femme avait dû quitter son domicile pour quelques mois, pour s'occuper de sa mère malade. A son retour, elle découvre que son mari a jeté (!) toutes ses affaires: qu'elle n'a plus sa place dans sa maison. L'histoire semble peu croyable, mais est apparemment véridique.
Elle cherche évidemment à lutter, à se défendre, à ne pas se laisser faire. Mais le groupe chrétien dont elle fait partie lui dit: "tu n'es pas une bonne chrétienne, tu dois accepter ce qui t'arrive". Autrement dit on culpabilise la victime. Elle devrait avoir, lui dit-on, le comportement idéal prévu par l'évangile.
Seulement nous ne sommes pas des êtres idéaux. Et de plus on pourrait attendre d'amis chrétiens qu'ils aient essentiellement un comportement d'amour, de soutien, sans juger le détail d'une situation qu'ils ne connaissent qu'en partie.
Si cette femme me demandait mon avis, je lui dirais qu'il me paraît non seulement normal mais nécessaire pour sa santé mentale et physique qu'elle se défende, qu'elle lutte énergiquement, tout en restant si possible dans la charité. Nous sommes d'abord des hommes: notre équilibre physique et mental est primordial, autant que la nourriture et l'affection.
Mais alors, que penser de l'attitude préconisée par Merlin Carothers ("Puissance de la Louange")? Ne faut-il pas louer en tous temps et en toutes choses?
La louange est confiance en Dieu: elle est conviction, même dans la détresse, qu'il peut tirer de la situation où l'on se trouve un bien plus grand. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire, de son côté, ce qu'on estime nécessaire. Il ne s'agit pas de se couper en morceaux ou de s'inhiber: au contraire!
La liberté est la plus belle valeur du chrétien: agir, et en même temps faire confiance à son Seigneur.
16.11.08
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Aller vers Jésus avec Saint Jean
Qui a le mieux compris Jésus quand Il était sur terre? Sa mère? Peut-être. Mais je pencherais pour Jean, le jeune disciple: admirateur en Jésus d'un adulte extraordinaire, découvrant peu à peu qu'il est Dieu lui-même, venu parmi nous.
Si je cherche quelqu'un pour me conduire à Jésus, maintenant et à l'heure de ma mort, j'aimerais que ce soit lui: il est homme comme moi, et je n'ai pas de raisons d'avoir de crainte religieuse devant lui. Il connaît Jésus. Il peut m'amener à Lui.
Déjà les premiers jours il faisait partie de ceux qui disaient aux autres "Nous avons trouvé le Messie", et qui amenaient les disciples à Jésus.
Le passé, le présent et l'avenir se rejoignent: en me tournant vers Jean, je peux parler avec lui de Jésus et me préparer à le rencontrer.
14.07.09
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Prier, c'est aimer
Voulant prier pour quelqu'un qui est malade et pour ses proches, il m'est venu une réflexion: plus on aime quelqu'un, et plus on priera intensément pour lui.
Alors j'ai choisi de demander à Dieu de me faire aimer davantage cette personne.
"Fais-moi aimer davantage Untel, Unetelle", etc.
Non que je ne les aime pas, mais on peut toujours aimer davantage: devenir rempli d'un amour brûlant.
On peut ainsi passer en revue un certain nombre de gens, penser à eux, se rappeler leurs problèmes ou souffrances. Et demander au Seigneur d'augmenter en moi l'amour pour eux.
11.12.08 -
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Mon coeur; mon prochain. Se taire
" Seigneur, change mon coeur ! "
Comme le "Pélerin russe", mais avec des mots différents, c'est bien cela qu'il me paraît le mieux de demander au Seigneur, tout au long de la journée.
Oui, Seigneur, je vois combien mon coeur est rempli d'égoïsme, d'orgueil, de refus, de manque d'amour, à chaque instant de ma journée. Change mon coeur!
Et cela peut alors se produire peu à peu.
Et qui est mon prochain? N'est-ce pas cette personne que je croise? Cet homme qui est à côté de moi dans le train? Ce jeune que j'entends crier et qui dérange tout le quartier?
J'essaie d'apprendre à m'adapter, à chaque seconde, aux personnes que je rencontre sur mon chemin. Pour l'instant par exemple, c'est ce couple que je vais croiser: je demande au Seigneur de changer mon coeur, et je vois ce couple comme si c'était eux et eux seuls qui allaient être mes plus proches amis dans les années qui viennent; je les accepte comme ils sont; je passe près d'eux en étant tel que je suis, conscient de mes faiblesses.
Alors intervient le troisième aspect: se taire! Nicky Gumbel écrit, de façon un peu humoristique (19.1.13): "Quand vous parlez, vous répétez ce que vous savez déjà; mais si vous écoutez, vous avez des chances d'apprendre quelque chose de nouveau." Ecouter, et regarder! Car ce sont les yeux de l'autre qui vous diront si un échange peut commencer entre vous, ou s'il a d'autres préoccupations; et cet échange sera d'abord un échange de regards; après quoi: laissez-le parler le premier!
Dans un autre contexte, Sainte Thérèse d'Avila disait: "Parler peu!".
27 01 12 - Commenter sur le blog.
Une approche de la prière
Voir sur la page "invités" le témoignage de Catherine Lestang
"Accepter Jésus comme son sauveur"
Cette expression, courante chez les évangéliques, est plus rare chez les catholiques.
Voici comment je l'expliquerais:
Cela consiste à comprendre que c'est par la relation avec Jésus, et par l'action de l'Esprit en nous, que notre vie prendra tout son sens d'amour. Et à accepter cette idée; et donc à entrer dans cette direction, par une volonté calme.
J'ai l'impression que chez certains cela se situe trop à un niveau affectif: "je me donne"; et du coup il peut en résulter ensuite une angoisse, parce qu'on sent bien qu'on ne peut pas se maintenir toujours au même niveau affectif et psychologique.
Au contraire, l'engagement doit être calme, posé: c'est la "volonté calme" qui intervient; pas le volontarisme.
01 03 12 - Commenter sur le blog.
Confiance intérieure
Ces jours-ci j'attends une réponse que doit me donner un organisme. Un ami m'écrit: "Attendons avec confiance !".
Cela m'amène à distinguer deux sortes de confiance en Dieu.
La première serait la confiance qu'Il fasse se dérouler favorablement les événements. Appelons cela la "confiance extérieure": espérer de Dieu qu'il nous donne ce que nous souhaitons, dans les événements extérieurs.
Une deuxième confiance, qui est la mienne, est la confiance "intérieure":
Elle est de vivre dans la confiance, c'est à dire d'avoir l'assurance, avec Saint Paul, que "rien ne pourra me séparer de l'amour de Dieu" (Romains 8,39).
Quoi qu'il arrive, quels que soient les événements extérieurs, ma confiance est que je garderai la paix intérieure; que je serai dans la main de Dieu.
Je suis dans la confiance.
08 03 11 - Commenter sur le blog.
Tous reliés à Dieu
Il y a quelques mois, lors d'une messe en milieu charismatique, je me suis mis à imaginer - l'image pourra paraître triviale - que chaque participant était relié au ciel par une sorte de tuyau souple invisible, un peu comme un cordon ombilical. J'ai souvent cette image en tête depuis: chaque chrétien en liaison avec le ciel, en relation personnelle unique.J'ai, depuis, commencé à lire "Unité, onction, guérison" de Carlos Payan (pasteur aux dons spirituels exceptionnels), et appliqué ce qu'il propose en page 96, où il écrit: "Nous avons prié, moi et mes équipiers de prière, pour chacun des exemplaires de ce livre. Essayez-vous donc à la foi, serrez ce livre contre votre coeur (..) et dites par la foi: 'Seigneur Jésus, viens maintenant agir en moi". (Je résume).
Et depuis le jour où j'ai fait cela, non seulement je me sens comme avant relié à Dieu par le "cordon ombilical" dont je parlais avant, mais en plus je ressens avec une certitude très simple la présence de Dieu en mon coeur. Ma foi s'en trouve augmentée.
Là où je voulais en venir, c'est que maintenant quand je regarde les autres chrétiens à la messe, je ressens que chacun d'eux a ainsi une relation directe avec Dieu, en train de "travailler" au fond de son coeur.
14.06.09
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Voir aussi: Chacun son chemin
Jésus, mon conseiller
Pouvez-vous imaginer Jésus âgé?
Dans l'au-delà, pourquoi après tout apparaîtrait-il sous la forme d'un homme de trente ans?
Lui et le Père sont un; il est aussi "vieux" que le Père éternel. S'il apparaît à ceux qui sont morts, comme on le suppose souvent, peut-être le fait-il sous une forme adaptée à chacun.
C'est l'occasion, comme on va le voir, de prendre conscience de l'image que nous nous faisons de lui, et de Dieu.
Jésus, après la mort, sera notre juge. Certains le voient en juge sévère, et vivent dès à présent dans la crainte. D'autres, la majorité peut-être, connaissant son amour infini, le voit presque en ami, qui nous reproche amicalement nos fautes, et en souffre plus que nous.
Et quand on se représente Jésus comme un ami, on le voit en général, je pense, sous la forme d'un homme "de notre âge", ou plus jeune même, si nous avons passé la soixantaine.
Mais dans notre vie actuelle, quand il s'agit de penser à ce que serait pour nous un conseiller spirituel idéal, peut-être parfois nous le représentons nous comme un homme (ou une femme) très âgé(e), une personne de grande expérience, de grande bonté aussi, auprès de qui nous pourrions parler un peu comme à un grand père très aimé.
Pourquoi Jésus ne pourrait-il pas avoir cette figure? Après tout, nous disons de Dieu qu'il est notre père, et parfois même nous osons dire qu'il est notre papa! Or Jésus aussi est notre Dieu, même s'il est "le Fils".
Je vais pour ma part essayer désormais de me le représenter parfois âgé, un peu comme un très vieux moine qui nous accueille et nous écoute.
Et puis il a ses blessures de la croix, toujours visibles, qui rappellent ce qu'il a souffert.
Parler à "un ami" (le Jésus que l'on se représente souvent) ou parler à un conseiller/confesseur âgé et plein de sagesse, ce n'est pas tout à fait la même chose.
Peut-être mûrirai-je dans mon dialogue intérieur avec Jésus en cessant de le prendre en quelque sorte pour quelqu'un "de mon âge"; en voyant davantage en lui la sagesse et la capacité de silence de quelqu'un de très âgé...
3 10 08 - Commenter sur le blog
Télépathie ou lien spirituel...
Une amie est gravement malade, seuls ses proches peuvent aller la voir.
Hier je lui ai préparé un cadeau de Noël, et rédigé un mot affectueux sur une belle carte de voeux.
Aujourd'hui j'appelle son mari pour avoir des nouvelles, et il me dit incidemment: "Elle délire encore un peu; hier elle m'a dit que tu étais passé la voir!"
Il ignore évidemment que j'ai préparé un cadeau, et encore plus que c'était justement hier...
Alors, deux hypothèses, outre la "coïncidence" qui a bon dos (nous ne sommes pas si proches, donc elle n'a pas tellement de raisons de penser à moi): ou bien la télépathie existe, ce qu'à vrai dire je crois. Ou bien aussi, il y a des liens spirituels - par des anges ou autres, et c'est ainsi que la liaison s'est faite.
Les deux hypothèses ne sont pas exclusives l'une de l'autre.
Et voilà que Catherine m'apprend que le mari lui aussi a eu un lien de ce genre, plus ou moins le même jour: il était chez lui et a eu l'impression qu'elle était là. Puis quand il est allé la voir elle lui a dit "J'ai essayé de te téléphoner, mais la communication était mauvaise"...
11.12.08 -
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Nous, nous savons
Nous ne pouvons pas ressentir ce qu'ont ressenti les saintes femmes au pied de la croix. Car nous, nous savons qu'il va ressusciter. Elles l'avaient certes entendu en parler, mais c'était tout au plus une espérance, difficile à conserver...
27.07.09 - Commenter sur le blog
Prier,
Est-ce que ce n'est pas, aussi (d'abord?), s'asseoir pour penser?Un signe de croix chanté
J'ai souvent dit combien le signe de croix doit, pour moi, être fait lentement. Voir par exemple mon exposé sur la Trinité.
Récemment dans une paroisse, lors d'une assemblée en l'absence de prêtre, l'animatrice nous a fait chanter lentement le signe de croix final: Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit - avec un arrêt à ce moment, sur l'épaule gauche. Puis, sur l'épaule droite: "je vous le dis", et, en écartant les bras: "Aimez-vous".
Je n'ai pas mémorisé l'air qui était utilisé.
Au service de l'Esprit
Dans le "signe de croix lent" que je propose notamment dans mon exposé sur la Trinité, je propose de dire, pour l'Esprit-Saint, "Toi qui est présent dans nos vies et qui éclaire nos coeurs".
Je me rends compte que c'est, en quelque sorte, mettre l'Esprit à notre service: conception de la vie spirituelle sûrement assez courante mais qu'il est bon de dépasser: pour apprendre à être au service du plan de Dieu, au lieu de demander des petits services à Dieu.
Pour que l'Esprit nous guide vers ce qui est bon pour le plan de Dieu, au lieu que nous nous fixions des objectifs à notre idée.
6.04 - En disant le "Veni sancte spiritus", je me rends compte ce matin qu'il est lui aussi tourné vers le progrès spirituel personnel, et pas assez peut-être vers le service de l'Esprit. Ce sont les charismatiques, je pense, qui m'amènent à voir les choses davantage en fonction de Dieu.
3 & 6 04 09
"La prière de Marthe"
Y a-t-il de la place en nous pour recevoir la parole?
Voir ce billet de blog.
Encore la louange
On n'a jamais fini de réfléchir sur la louange (louange "Carothers"), qui est à la fois essentielle et difficile à expliquer à ceux qui n'en ont pas fait l'un des axes de leur spiritualité.
Prenons l'exemple de personnes qui émettent des opinions qui me gènent ou me choquent. Après un premier temps où je suis effectivement choqué, je réagis intérieurement, c'est à dire que je transforme en louange.
Qu'est-ce que cela entraîne? Qu'au lieu d'en vouloir à l'autre, de le regarder comme quelqu'un qui agit mal ou dit des choses regrettables, je remets tout entre les mains de Dieu.
Ce qui ne veut pas dire que je m'en désintéresse, mais je redeviens humain, sensible, souple, ouvert!! Le dialogue avec l'autre, s'il doit avoir lieu, ne s'en passera que mieux.
5.1.09 -
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L'indifférence
Je suppose qu'on l'appelle parfois la 'sainte' indifférence:
Se remettre entre les mains de Dieu. Quoi qu'il arrive, ce sera bien (même si c'est peut-être dur...).
15.09.10 -
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Dieu nous récompensera?
Quand on agit pour les autres et qu'on les aide, on a parfois l'idée que "Dieu nous récompensera": l'évangile ne le dit-il pas?
C'est me semble-t-il une façon erronée de voir les choses.
Etre au service des autres, c'est vivre l'amour; c'est donc être dans le Royaume; c'est le Royaume déjà commencé.
C'est être, comme Dieu lui-même est. Il n'y a pas de "récompense" à attendre: agir ainsi, être ainsi, c'est être dans le Christ. C'est être déjà dans la vie éternelle.
31.08.10
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Rencontres difficiles
Outre la louange, je prie parfois ainsi avant une rencontre difficile:
"Viens Esprit Saint en mon coeur. Que ce soit Toi qui parles, et non pas moi".
15.09.10
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Lecture priante de la Bible
Dans un texte écrit en 1999, je propose une prière basée sur la Bible, où on lit lentement une phrase, et on la répète ensuite "à la deuxième personne", comme une prière, en la redisant à Dieu.
Exemple: Le texte dit "Aimez-vous". On répète ensuite: "Tu nous dis de nous aimer!"
31.05.14
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